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Lionel décroche sa qualification pour Hawaii !

Pour mon 15e Ironman, il me fallait choisir une destination « exotique » avec du soleil en guise , car je ne conçois pas de courir un triathlon sans un beau soleil, çà doit faire parti du pack !!!!! Le choix fut donc le Brésil !!!!!!! Florianopolis, une presqu’ile située à environ 500 km au sud de Rio. Un cadre magnifique, de très belles plages, seul bémol …. La météo …… Eh ben oui, la Bretagne s’est invitée au Brésil, beaucoup de pluie la veille de la course et beaucoup de pluie prévue le jour de la course ….et les prévisions ont été , hélas, justes….

Le départ fut donc donné à 7h20 le dimanche 28/05 avec tous les autres Masters 2 (en gros tous les gars âgés de 45 à 49 ans ) . Je m’applique à nager au plus juste, je suis les conseils de David (encore grand Merci à toi !!!!! il sortira en 48 min, on peut apprécier la performance du gars !!!!! ), qui m’informe du fort courant et oblige à bien se décaler pour bien viser les bouées. Je pense en permanence aux conseils du coach : « etre bien moteur sur les appuis et toujours bien actif !!!! » oui oui coach, je fais au mieux !!!!!!! Résultat : je sors en 1h00’40’’ , et ben çà commence bien, ce sera mon meilleur temps sur cette distance.

Transition la plus rapide possible, pour une fois mes chaussures vélo seront enfilées dans la tente de transition (et non sur le vélo), la pluie étant bien présente, j ai préféré les préserver un peu . Mais du coup, la transition est un peu longue et courir avec elles aux pieds, n est pas du plus simple. Bref, c’est parti pour 180 km de vélo sur une route détrempée, glissante, avec de nombreux nids de poules masquées par la pluie un peu partout…. Un parcours, qui va nécessiter une vigilance de tous les instants, ce qui sera la grande difficulté pour moi sur cette partie de la course. Je n’avais jamais vu autant de chutes et de crevaisons …….Finalement, l’exploit sera plutôt de finir sans chute et sans crevaison ; ce qui fut fait en 4h58 avec une très belle gestion , en étant dans la progressivité comme prévue. Je pose le vélo avec encore beaucoup de fraicheur, c’est passé relativement vite (les longues sorties de 200 à 220 km ont vraiment porté leurs fruits !!!! ). Apres la dernière transition, c’est parti pour ma bête noire, le marathon. Je pars en pleine confiance, je laisse les jambes s’exprimer. Le rythme est très correct, j’attends les difficultés du parcours à partir du 4e kilomètre. 3 belles bosses à suivre, dont un mur à 23% environ, qu’il faudra refaire aussi au retour…. La première boucle de 21 km se termine avec le dénivelé du parcours aux alentours des 1h40. Il reste donc à conclure par 2 boucles de 10 km. A de nombreux endroits, les coureurs se croisent, ce qui permet de connaître à peu près sa positon et l’écart entre les coureurs. David (notre super nageur) m’informe, avec un sourire un peu gêné, qu’il est le premier (eh oui nous sommes dans le même groupe d’âge) , du coup je compte entre 5 à 6 coureurs entre lui et moi. Christelle essaie de m’informer au mieux sur le parcours, mais le tracker semble vraiment être peu efficace. Meven était au taquet derrière son ordi pour lui envoyer les infos, grand merci à toi champion 😉. Enfin qu’importe, il faut avant tout faire sa course et surtout ne rien lâcher jusqu’au bout. A quelques kilomètres de la fin, je pense etre passé 5e, mais sur les 2 derniers kilomètres, 3 coureurs me passent à un rythme que je ne peux suivre, j’essaie de faire une Bernie (certains comprendront 😉) , mais cela ne tient que 500 m, je decide donc d’assurer de finir au mieux afin de ne pas perdre d’autres places. Le marathon sera donc bouclé en 3h30 pour une 8e place avec un chrono final en 9h38 !!!!!!! Enfin un marathon propre et une course aboutie avec en guise le slot pour Hawaï……

La préparation a vraiment été studieuse, commencée en Septembre, axée sur la course à pied, vraiment mon point noir. Certaines séances ou certains week end de surcharge ont été plus durs à encaisser que la course en elle même. Malgré des capacités physiologiques très éloignées des hautes valeurs, la régularité et la progressivité des séances m’ont permis de les exploiter aux mieux et d’arriver à ce résultat. Il n’y a pas donc pas d’âge pour continuer à progresser, il faut juste y croire et ne rien lâcher.

Coté entrainement et préparation, je me dois remercier sincèrement mon coach actuel, Patrick Bringer, avec 2EP et son implication si stimulante dans son rôle, on ne risque pas de s’embourgeoiser avec cet homme, ses remarques savent vous stimuler, vous piquer là où il faut pour ne pas s’endormir, la caresse n’existe pas, mais que c’est bon de vivre cette expérience si unique. Merci encore d’avoir cru en moi et de m’avoir permis de vivre ce rêve. Je remercie aussi Stéphane Palazzetti qui pendant les 4 saisons précédentes, a su me construire des fondations très solides et m’a permis d acquérir de très nombreuses expériences à l’entrainement et en course. Ses analyses très scientifiques ont toujours été pertinentes et Stéphane a toujours su s’adapter à mon profil avec une grande justesse et efficacité. Grand merci aussi à toi.

Mon dernier remerciement sera pour ma supportrice de choc Christellequi aura supportée les longs mois de préparation, les périodes de fatigue, de doute, de restrictions……. Tu n’as jamais perdu ton sourire légendaire et a toujours su être présente pour me soutenir et me booster, un énorme merci à toi , cette « victoire » est aussi la tienne !!!!!!!

Bon ben maintenant, ce n est pas tout, va falloir retourner à l’entrainement, y paraît que je suis inscrit sur un autre Triathlon en octobre

Lionel

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